Stop à bactéries-city !


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Quelqu’un vous a sans doute dû vous dire que porter des chaussures à l’intérieur de chez soi n’était pas une bonne chose.

Mais savez-vous pourquoi ? Non ? Vous allez être plus qu’étonnée : effrayée !

Et voici pourquoi : bienvenue à Bactéries-city ! En effet, vos chaussures comportent plusieurs centaines de milliers de bactéries et de germes, que ce soit sous la semelle, mais aussi dans et sur les tissus ou le cuir, intérieur comme extérieur. Et forcément, vous ramenez tout cela “à la maison”…

Vous répondrez peut-être que le monde est constitué de bactéries, nous en avons plein le corps et les intestins… Oui, mais ! Il y a les inoffensives, et celles qui le sont moins. Par exemple, parmi les plus graves, vous avez l’Escherichia Coli, aussi dénommée l’E.coli … bien connue pour provoquer de graves problèmes gastro-intestinaux. Certaines souches sont même résistantes aux antibiotiques !

Alors, préparez-vous donc à changer votre habitude de les porter à l’intérieur de chez vous, surtout si vous avez de jeunes enfants à domicile : le mélange avec les poussières et leur volatilité dans l’air font porter des risques à vous et votre entourage. Laissez donc vos chaussures à l’entrée, à l’écart des passages ; rangez-les et nettoyez régulièrement le lieu (armoire, étagères) où vous les stockez.

Par ce geste simple, vous allez préserver votre santé et de tous ceux et celles qui vous aimez.

PS : pensez aussi à vous laver les mains dès votre arrivée.

Pour aller plus loin : Des travaux ont été menés par le Global Burden of Disease, un groupe de recherche dédié aux décès et invalidités liés à des centaines de maladies et de facteurs de risques. Les chercheurs se sont penchés sur 33 agents pathogènes courants impliqués dans 11 syndromes infectieux à travers 204 pays pour en étudier l’impact. Parmi les 33 agents pathogènes étudiés, une surprise : à elles seules, cinq bactéries représentent plus de la moitié des décès observés : il s’agit de Staphylococcus aureus (staphylocoque doré), Escherichia coli, Streptococcus pneumoniae, Klebsiella pneumoniae et Pseudomonas aeruginosa.

Le problème de l’antibiorésistance

Plusieurs de ces redoutables bactéries nous confrontent à un vertigineux cercle vicieux car à force de les combattre, certaines deviennent résistantes au point de proliférer et d’être difficilement combattables. Des chercheurs ont alerté sur la lutte nécessaire contre « l’utilisation injustifiée d’antibiotiques », responsable de la résistance accrue des bactéries. Selon l’OMS, l’antibiorésistance figure parmi les dix plus grandes menaces pour la santé publique auxquelles l’humanité est confrontée.

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