A la découverte de Montélimar :
Appartenant au royaume de Bourgogne-Provence, le pays de Montélimar entre dans le Saint-Empire romain germanique en 1032. Cette époque voit l’ascension de la famille des Adhémar-de-Monteil qui construit un vaste palais et donne son nom à la ville. Monteil-Adhémar contracté devient Montélimar. En 1449, Montélimar est intégrée au Dauphiné par le Dauphin futur Louis XI. L’ancienne route royale du Comtat devient la Nationale 7. Au XIXe siècle, les remparts sont abattus, le jardin public est dessiné, le chemin de fer atteint Montélimar en 1854. Émile Loubet, maire de Montélimar est élu Président de la République en 1899. L’industrie du nougat se développe et contribue à la renommée de la ville. Une ère nouvelle commence avec le développement des transports. Les célèbres bouchons sur la route des vacances faisaient le bonheur des nombreux magasins de nougat qui la jalonnaient alors. La mythique Nationale 7 est déviée en 1968 par l’autoroute A7.
Depuis l’arrivée du TGV (1981), l’aménagement des Allées provençales (1995). Puis l’ouverture du cœur de ville au quartier Saint-Martin (2008). Montélimar s’est ensuite métamorphosée, avec ses fontaines, jardin des senteurs, et œuvres d’art contemporain.
L’origine du Nougat de Montélimar :
Deux mots rendus indissociables depuis le XVIIème siècle, époque où débute la production des premiers amandiers, introduits quelques années plus tôt dans la région par le célèbre agronome Olivier de Serres.
Les historiens de la spécialité prétendent que les premières mentions du Nougat de Montélimar dateraient de 1097. Et on en retrouve dans de nombreux documents tout au long des siècles. Montélimar en serait devenue la capitale vers le 17ème siècle.
L’origine du nougat viendrait, en s’appuyant sur l’étymologie du mot, du latin nux gatum : gâteau à base de miel et de noix. Confectionné par les romains, il aurait été apporté en gaule et remonté par le Rhône pour s’installer à Montélimar. Nux gatum serait devenu nougo en provençal.
En réalité, les premières recettes de nougat blanc proviennent d’un livre arabe de Bagdad du Xème siècle. Le nougat s’appelle alors nãtif. L’une de ces recettes indique que le nãtif est originaire d’Harran. Une ville située entre Urfa au sud de la Turquie actuelle et Alep en Syrie actuelle. Les phéniciens commerçant sur la mer Méditerranée en propagèrent la recette jusqu’en Turquie. Et plus au nord jusqu’aux rivages de la Grèce, de l’Italie, de l’Espagne. Au Moyen-âge, on apprend à confectionner le nougat blanc dans le Sud de la France et dans toute la Provence.
Le nougat de Montélimar, aussi gourmandise provençale, par excellence. Fait partie des treize desserts traditionnellement proposés sur la table du Noël provençal.
Le musée du Nougat :
Premièrement, installé au cœur de la fabrique, le musée du nougat retranscrit les mémoires du nougat de Montélimar.
Par la voix de M. Arnaud et Mme Soubeyran, au travers d’un audioguide les visiteurs découvrent toute l’histoire d’une région. Celle de la Nationale 7, d’une ville et de ses habitants.
Le parcours est interactif et gourmand, avec vue sur les ateliers de fabrication. La mise en scène, également soutenue par l’œuvre de nombreux artistes, photographes, peintres et maquettistes est ludique et poétique.
La fabrique de nougat, notamment grâce à son musée. Permet l’immersion surprenante dans ses marmites pour le plaisir des petits comme des grands !
A vous d’aller découvrir cette ville de la drôme provençale et d’aller déguster son fameux nougat !
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Chargée de Communication et de Marketing Web pour GoGirlsGo et étudiante en 1 ère année de master en Communication Marketing.